14 janvier 2025

Benaouda Boudjellal « Tchengo » : Légende du football oranais

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Le monde du football algérien a perdu l’une de ses plus grandes figures le 16 mai 2014. Benaouda Boudjellal, surnommé affectueusement « Tchengo », s’est éteint à Oran, laissant derrière lui un héritage indélébile dans l’histoire du sport national[2][3]. Considéré comme le meilleur joueur oranais de tous les temps, Boudjellal a marqué de son empreinte l’âge d’or du football algérien, particulièrement à travers son parcours exceptionnel avec l’USM Oran (USMO)[6].

Les débuts d’une légende

Né en 1926 à Relizane, Benaouda Boudjellal a grandi dans une Algérie sous domination coloniale française[2]. Dès son plus jeune âge, il développa une passion pour le football qui allait façonner sa vie et celle de nombreux supporters algériens. Son talent naturel et sa technique exceptionnelle ne tardèrent pas à attirer l’attention des clubs locaux.

L’ascension fulgurante

C’est avec l’USM Oran que Boudjellal allait véritablement s’épanouir et devenir une icône du football algérien. Sa vitesse, sa vision du jeu et son sens du but en faisaient un attaquant redoutable. Les défenses adverses tremblaient à la simple évocation de son surnom « Tchengo », qui résonnait dans les stades comme un cri de ralliement pour les supporters oranais.

L’ère glorieuse de l’USM Oran

Sous l’impulsion de Boudjellal, l’USM Oran connut ses heures de gloire. Le club devint rapidement l’une des équipes les plus redoutées d’Algérie, collectionnant les victoires et les trophées. La présence de « Tchengo » sur le terrain galvanisait ses coéquipiers et terrorisait les adversaires.

Un style de jeu unique

Ce qui distinguait Boudjellal des autres joueurs de son époque était son style de jeu flamboyant et efficace. Il alliait une technique individuelle raffinée à une intelligence tactique hors pair. Ses dribbles déroutants, ses passes millimétrées et ses frappes puissantes faisaient de lui un joueur complet, capable de faire basculer un match à lui seul.

L’héritage de Boudjellal

L’influence de Benaouda Boudjellal sur le football oranais et algérien dépasse largement le cadre de sa carrière de joueur. Il a inspiré des générations entières de footballeurs, devenant un véritable symbole de réussite et de fierté pour la communauté sportive d’Oran.

Une source d’inspiration

Même après avoir raccroché les crampons, Boudjellal continua à jouer un rôle important dans le développement du football local. Son expérience et ses conseils étaient recherchés par les jeunes joueurs aspirant à suivre ses pas. Il incarnait les valeurs de persévérance, de fair-play et d’excellence qui ont contribué à façonner l’identité du football oranais.

L’impact sur le football algérien

L’influence de Boudjellal s’est étendue bien au-delà des frontières d’Oran. Son talent a contribué à élever le niveau du football algérien dans son ensemble, ouvrant la voie à une reconnaissance internationale du potentiel footballistique du pays.

Un pionnier du football post-indépendance

Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, Boudjellal fut l’un des artisans de la renaissance du football national. Son expérience et son charisme ont aidé à structurer et à professionnaliser le sport dans un pays en pleine reconstruction[1].

Période Accomplissement
Années 1950 Apogée de sa carrière de joueur avec l’USM Oran
1962-1970 Contribution à la structuration du football algérien post-indépendance
1970-2014 Rôle de mentor et figure emblématique du football oranais

Le legs de « Tchengo » au MC Oran

Bien que Boudjellal soit principalement associé à l’USM Oran, son influence s’est également fait sentir au Mouloudia Club Oranais (MCO). Le club, fondé en 1946, a bénéficié indirectement de l’héritage laissé par « Tchengo » dans le football oranais[1].

Une rivalité constructive

La rivalité entre l’USMO et le MCO, alimentée par des joueurs légendaires comme Boudjellal, a contribué à élever le niveau du football à Oran. Cette émulation a poussé le MCO à se structurer et à développer une identité forte, devenant l’un des clubs les plus titrés d’Algérie.

L’évolution du football oranais post-Boudjellal

Après l’ère Boudjellal, le football oranais a continué à produire des talents exceptionnels. Le MC Oran, en particulier, a connu des périodes de gloire qui ont rappelé l’époque dorée de « Tchengo »[1].

Les succès du MC Oran

Dans les années 1980 et 1990, le MC Oran s’est imposé comme une force dominante du football algérien. Le club a remporté plusieurs titres nationaux et s’est illustré sur la scène internationale, notamment en atteignant la finale de la Ligue des champions de la CAF en 1989[5].

La nouvelle génération

Des joueurs comme Lakhdar Belloumi, Tahar Cherif El-Ouazzani et Abdelhafid Tasfaout ont pris le relais, perpétuant la tradition d’excellence du football oranais initiée par Boudjellal. Leur succès a contribué à maintenir Oran comme l’un des bastions du football algérien[5].

L’héritage durable de Boudjellal

Aujourd’hui encore, le nom de Benaouda Boudjellal résonne dans les rues d’Oran et dans les stades algériens. Son influence perdure à travers les générations de footballeurs qui s’inspirent de sa légende.

Un modèle pour la jeunesse

Les jeunes joueurs oranais grandissent en entendant les récits des exploits de « Tchengo ». Son parcours exemplaire, tant sur le plan sportif que personnel, continue d’inspirer ceux qui rêvent de faire carrière dans le football.

Le football oranais aujourd’hui

Bien que le paysage du football ait considérablement changé depuis l’époque de Boudjellal, Oran reste une pépinière de talents. Les clubs de la ville, notamment le MC Oran, continuent de jouer un rôle important dans le championnat algérien.

Les défis actuels

Le football oranais fait face à de nouveaux défis, notamment la concurrence accrue des clubs de la capitale et la nécessité de moderniser les infrastructures. Cependant, l’esprit combatif et le talent brut qui caractérisaient le jeu de Boudjellal restent des atouts précieux pour surmonter ces obstacles.

L’impact international

L’influence de Boudjellal et du football oranais s’est étendue au-delà des frontières algériennes. De nombreux joueurs formés à Oran ont brillé dans les championnats européens, portant haut les couleurs de leur ville natale.

Les ambassadeurs oranais

Des joueurs comme Sofiane Feghouli et Baghdad Bounedjah, bien qu’appartenant à une génération bien postérieure à celle de Boudjellal, sont les héritiers spirituels de son legs. Leur succès à l’international témoigne de la qualité persistante du vivier footballistique oranais.

La mémoire de « Tchengo »

Le décès de Benaouda Boudjellal en 2014 a été ressenti comme une perte nationale. Les hommages ont afflué de toute l’Algérie, témoignant de l’impact profond qu’il a eu sur le football et la société algérienne dans son ensemble[3].

Perpétuer le souvenir

Diverses initiatives ont été lancées pour honorer la mémoire de Boudjellal. Des tournois de jeunes portent son nom, des rues ont été rebaptisées en son honneur, et son histoire est enseignée dans les écoles de football comme un exemple de réussite et de dévouement.

L’avenir du football oranais

L’héritage de Benaouda Boudjellal continue d’influencer le développement du football à Oran et dans toute l’Algérie. Les clubs et les institutions sportives s’efforcent de perpétuer les valeurs qu’il incarnait : excellence technique, fair-play et fierté nationale.

Les projets de développement

De nouveaux projets d’infrastructures et de formation sont en cours pour assurer que la prochaine génération de footballeurs oranais puisse suivre les traces de « Tchengo ». L’objectif est de combiner les traditions footballistiques locales avec les méthodes modernes d’entraînement et de gestion.

Conclusion : l’étoile éternelle du football oranais

Benaouda Boudjellal « Tchengo » reste à ce jour une figure incontournable du football algérien. Son talent exceptionnel, son charisme et son dévouement au sport ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire d’Oran et de l’Algérie. Plus qu’un simple joueur, il incarne l’âge d’or d’une époque où le football était bien plus qu’un sport : c’était un vecteur d’identité, de fierté et d’espoir pour toute une nation.

L’héritage de Boudjellal continue d’inspirer les générations actuelles et futures de footballeurs algériens. Son nom évoque non seulement l’excellence sportive, mais aussi les valeurs de persévérance, de passion et d’intégrité qui sont essentielles au développement du sport et de la société.

Alors que le football algérien continue d’évoluer et de se développer sur la scène internationale, l’esprit de « Tchengo » reste vivant, rappelant à tous que les plus grandes légendes sont celles qui transcendent leur époque pour devenir des symboles éternels d’inspiration et d’excellence.

Citations:
[1] https://www.wikidata.fr-fr.nina.az/Mouloudia_Club_oranais_(football).html
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Benaouda_Boudjellal
[3] https://www.calameo.com/books/000061525e1d4cbd8a736
[4] https://en.wikipedia.org/wiki/Benaouda_Boudjellal
[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouloudia_Club_d’Oran_(football)
[6] https://www.djazairess.com/fr/letemps/139655
[7] https://www.lequipe.fr/Football/championnat-d-algerie/page-classement-equipes/exterieur
[8] https://www.wikiwand.com/en/articles/Benaouda_Boudjellal
[9] https://www.youtube.com/watch?v=nY-VX5-nfZA

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